Speedway Team Cup : Herxheim 21.09.2014

DSC_6526A mon dernier repas…

Le grand Jacques souhaitait pour son dernier repas, voir ses frères, ses chiens, ses chats et le bord de la mer… Pour clôturer cette saison 2014 j’ai souhaité pour ma dernière course voir mes frérots pilotes, mécaniciens, bénévoles du club d’Herxheim. Ce club de Rhénanie Palatinat situé à quelques kilomètres de la frontière française, organise chaque année l’un des plus gros évènements du « drift » en Allemagne avec 17000 spectateurs : la course de longtrack de l’ascension, la Christi Himmelfahrt. Temple du longtrack, ce club abrite une singulière piste de speedway.

DSC_6365
Mark Riss
DSC_6489
Oups, la bavette de Richard Geyer se fait la malle…
DSC_6538
Ronny Weiss et Tobi Kroner
DSC_6571
Max Dilger
DSC_6585
Max Dilger
DSC_6631
Sebastian Adorjan, nagyon büszke !
DSC_6651
Celina Liebmann
DSC_6686
Onno Rykena
DSC_6690
Mark Herter
DSC_6696
David Pfeffer fixant le ruban du start
DSC_6704
David Pfeffer

DSC_6563 DSC_6743 DSC_6761 DSC_6811Dépourvue de palissade (étant à l’intérieur de la piste de longtrack), elle a une longueur relativement restreinte pour une piste de speedway avec 283 mètres . Ce sont ses caractéristiques qui en font une piste intéressante. Elle demande aux pilotes de la finesse et de la jugeote. Nombre de pilotes sont tombés dans l’un des chausse-trappes d’Herxheim lors de la ½ finale des championnats d’Europe U21 en se retrouvant dans les verts pâturages…

DSC_6077
Michell Hofmann
DSC_6253
Ethan Spiller en 250cc
DSC_6282
Max Dilger et Tobi Kroner

DSC_6015 DSC_6132 DSC_6154 DSC_6186 DSC_6200 DSC_6233 Comme souvent à l’approche de l’automne, les prévisions pluvieuses blessent mon cœur d’une langueur monotone… Parti de la ville natale de Verlaine sous une pluie, j’ai hésité durant quelques kilomètres à rebrousser chemin tant de menaçant nuages perchés m’observaient. Heureusement, la passion l’a emporté sur la raison. En arrivant aux alentours de Strasbourg, le bleu du ciel m’a indiqué que j’avais fait le bon choix.

Bon anniversaire BB

Direction le Rhin. Belle Bundesrepublik, combien de fois ai-je fait des allers retours entre les deux rives de ton Rhin ? Las, seules les ronrons léthargiques des diesels des bateliers résonneront dans mes tympans en traversant le ruban rhénan. Point de Blonde Brigitte aux nattes repliées, rien de ce genre sur ce Rhin: mon songe de Brigitte s’est brisé comme un de ses éclat de rire…. J’ai toujours adoré cette Grande Région. Délimitée par le Rhin, la Sarre, la Meuse et la Moselle, et s’étalant en France, Allemagne, Luxembourg et Belgique, elle m’a toujours été une source de découvertes passionnantes…

DSC_5669

DSC_5663 Huitième manche pour la Speedway Team Cup. Se sont réunis les clubs d’ Herxheim, Berghaupten, Diedenbergen et Neuenknick. En l’absence de l’anglais Robert Lambert, les aigles de Forêt-Noire n’ont pu déjouer les plans de l’équipe ultra dominatrice d’Herxheim.

DSC_5739 DSC_5744 DSC_5798Tobi Kroner, les frères Riss et Lukas Fienhage (250cc) ont récolté 46 points. Les Pilotes d’Herxheim on certainement du briser le moral de quelques pilotes : Tobi Kroner (14 points), Erik Riss (14 points) ou Mark Riss (13 points) ont marqué individuellement, quasiment autant de point que la totalité des points de l’équipe de Diedenbergen (16 points) ou de Neuenknick (11 points). Les Black Forest Eagles monteront sur la deuxième marche du podium avec 38 points.

DSC_6259 DSC_6273 DSC_6278 DSC_6300 DSC_6311 DSC_6321 DSC_6345 DSC_6353 DSC_6406 DSC_6507 DSC_6519

DSC_5819 DSC_5833 DSC_5878 DSC_5896 DSC_5900 DSC_5901 DSC_5924

Longtrack : Herxheim 17.05.2012 (Himmelfahrt Sandbahnrennen)

Dans les années 80 le génial groupe de Morrissey, The Smiths chantait What difference does it make ?. Et bien je me suis aussi posé cette question à propos de cette course de Longtrack. Quelle différence vais-je constater avec le speedway. Eternel débat entre les drifters sur courte distance et les drifters sur longue distance. Plusieurs personnes m’avaient prévenu (dont Horst Buhrmeister le tunner de B-Tuning) : la course d’Herxheim de l’ascension (Himmelfahrt) est l’un des plus gros événements Allemands annuel en longtrack. Un pilote m’a écrit un email ce week end en m’indiquant la présence d’environ 16000 spectateurs…

Auf wiedersehen Herr Riss !

Devant initialement me rendre a la course de speedway internationale de Lamothe (Patrick Goret m’ayant gentiment envoyé une invitation pour cette belle course) , j’ai du malheureusement annulé ce voyage, ne pouvant pas trop m’éloigner de mon domicile en ce moment. J’ai donc pris la décision de passer quelques heures sur le track d’Herxheim pour assister à la Himmelfahrt Sandbahnrennen. Dès mon arrivée le matin vers 9 heures,  j’ai pu vérifier ceci en essayant de me trouver une place entre les tonnes de camping-cars des pilotes. Ayant en ma possession un pass presse Speedway pour le circuit d’Herxheim, j’ai pu avoir accès aux paddocks (merci à Manuel Wüst pour le pass Lontrack pour les paddocks).

Pass et D7000 autour du cou, je me dirige vers les paddocks. Il n’y a pas doute, l’Himmelfhart sandbahn rennen d’Herxheim est la Mecque du Longtrack et du side-car : pas loin de 75 coureurs sont  venus à Herxheim. Les paddocks sont pleins à craquer de machines de longtrack et de side-car. Je suis impressionné par le logistique de certains teams : le team de side-car Branhofer (http://www.team-brandhofer.de/index.html) disposant d’un petit chapiteau très pro et d’un petit camion Iveco relativement costaud.

Sur le stand du team Brandhofer

C’est le cas aussi pour le team Venus (http://www.sidecar-team-venus.de/4.html) avec sa redoutable organisation contribuant certainement à l’obtention de bons résultats : vice-champion d’Allemagne et vice-champion d’Europe en 2011. Thomas Kunert et Markus Eibl étaient forcement là aussi (vos deux mains sont nécessaires pour compter le nombre de titre de champion d’Europe récoltés par Kunert ).

Thomas Kunert et Markus Eibl

Connaissant plus les pilotes de Longtracks (par le speedway…) que les pilotes de side-car, je me suis dirigé vers les «Longtrackers» : les « Popeye » du longtrack sont là : Mister #84 alias Smolinski est là avec ses 2 bécanes aux looks très travaillés . C’est la première fois que je découvrais les machines de Longtrack de Martin. J’ai demandé à l’un de ses meccanos (parlant bien le français ! ) s’il s’agissait d’une machine de Longtrack ou d’une machine de GP . Celui si amusé m’a répondu : « les deux, tu peux faire du GP ou du Longtrack avec….». Le CV de Martin commence à être vraiment impressionnant avec entre autres, 2 titres de champion du monde en Longtrack, un titre de champion du monde par équipe, 3 fois champion d’Allemagne en speedway, 2 fois vainqueurs en Elite league (UK)… Malgré ceci Martin reste accessible, souriant et toujours plein d’humour avec ses fans. Ses compères champions du monde par équipe : Matten Kröger, Richard Speiser et Stefan Katt sont aussi de la partie.

Achhh was passiert Smoli ?
Martin Smolinski

Katman alias Stefan Katt
Machine d’Herbert Rudolf
Machine de Richard Speiser
Matten Kröger

Mais une course internationale de Longtrack ne serrait pas une course de Longtrack sans la présence de pilote anglais ou Hollandais.

Comme aurait pu le déclamer Gabin dans un film d’Audiard :

«Ohhh, mon petit gars, écoute bien ce que je vais te dire. A c’te course les British ne sont pas venus pour griller des toasts à la colman’s mustard, ils on envoyé des as de la pétrolettes methanolées avec Adrew Appleton (2 x British Master Grasstrack champion), Glenn Phillips (British Master Grasstrack champion), Neville Tatum (frère de Kelvin) ou de Davis Speight. Et pis c’est pas tout mon petit monsieur, oh que non ! les Hollandais, tu vois, ne sont pas que des spécialistes de la tulipes et des billets de 100 Gulden, pour Herxheim, ils ont envoyés un joli bouquet de pilotes : Jannick de Jong et Lars Zandvliet !… et pour couronner ce jour de gloire et d’allégresse : la garde Tchèque avec Ales Dryml, Karel Kadlec et Richard Wolff est aussi au rendez vous !

Glen Phillips et Andrew Appleton
Andrew Appleton en discution avec Lars Zandvliet ( ? )
A votre santé Richard Wolff et Karel Kadlec ( 2 pilotes Tchèques )
Richard Wolff ( Tchèque )
Neville Tatum ( Grande Bretagne )

Si de son coté notre regretté Eric Charden voyait des étés chauds sous les maillots, j’ai de suite compris que ce printanier 17 mai serait tout aussi chaud dans les combis sur la piste d’Herxheim. Cette course de Longtrack était une première pour moi plus habitué aux courses de speedway.

Des les premiers essais sur piste j’ai de suite compris les écarts avec les speedway. L’anneau est long, même beaucoup plus long qu’en speedway : ici , nous sommes  sur une piste d’un kilomètre. La largeur de la piste d’environ 16 mètres, permet d’aligner 6 pilotes au lieu de 4 habituellement en Speedway. Ces caractéristiques sont donc des invitations à la pratique de la glisse en grand vitesse. J’ai été impressionné par les vitesses de passages des pilotes qui, couchés dans les deux lignes droites, viennent flirter avec les 120 / 130 km/h dans un nuage de poussières avant de partir en glisse dans les deux énormes courbes (16 mètres de larges).

Karel Kadlec durant les essais

Les machines de longtrack différent de leurs cousines du Speedway : un empattement plus long et une roue avant moins grande qu’en speedway permettent d’obtenir une plus grande stabilité dans les rapides et longues courbes. Afin d’encaisser les vibrations à haute vitesse et éviter au maximum que les machines ne partent en «sucettes», un amortisseur est monté en position centrale arrière en lien avec les bras oscillants (partie arrière étant fixe en speedway).

Machine d’Ales Dryml

Pour compléter ceci, j’ai vu de nombreuses fois des fourches hexagonale (cylindrique en speedway ) limitant je pense les déformations ( flambage et efforts en cisaillage ). On retrouve aussi une autres singularité en LT : l’adoption d’une boite de vitesse à 2 rapports (la présence du petit levier au dessus du levier d’embrayage trahit la présence de cette boite) permettant des départs «canons» et des vitesses en ligne droite élevées. La transmission se faisant entre la sortie de la queue de vilebrequin  et l’axe de la boite par une courroie (chaine en speedway).

Machine du jeune David Pfeffer

Contrairement aux machines speedway disposant souvent des même pièces , les machines de longtrack semblent regorger de nombreuses astuces propre à chaque team : système de récupération d’huile provenant du reniflard (et non du cadre comme en speedway) pour aller couler directement sur la chaine , élastique entre un écrou d’axe arrière et une partie du bras arrière permettant de bloquer la rotation de l’écrou, superbe réservoir en alu (Appleton), déflecteur avant , pièces en carbone…

Détail de la machine de Stefan Katt
Détail de la machine de Stefan Katt

Bien qu’étant des disciplines sportives très proches, longtrack et speedway me font porter des regards différents. Le Speedway est une guerre des nerfs, un départ raté obscurcissant de suite fortement vos chances de gagner un heat. Le premier virage est très souvent ardemment disputé : les 4 pilotes étant aux coudes à coudes sur 13 mètres de larges à prés de 80 km/h après une cinquantaine de mètres (premier virage après le départ). Le jeu consistant à « venir faire l’intérieur ou l’extérieur » du pilote se trouvant devant  soit. En longtrack même si le départ est aussi prépondérant, il me semble que la partie mécanique revêt  une importance bien plus grande qu’en speedway. En effet, sur les 1000 mètres du circuit, les pilotes essorent la poignée des gaz à fond sur deux bouts de ligne droites (2 x 250 mètres) durant environ une quinzaine de seconde. Pas de mystère, sur ces segments , les pilotes à la recherche d’une position plus aérodynamique, se couchent sur les machines. Ce n’est donc pas surprenant de savoir que les moteurs en Longtracks sont plus puissants (entre 80 et 85 chevaux) qu’en Speedway  (entre 70 et 77 chevaux). Pour autant, il y a quelque chose de grisant à voir ces courses de longtrack . Les pilotes couchés sur les machines passant devant moi puis se jetant tels des «trompes la mort» dans ces deux énormes courbes.

Cocorico ! Theo di Palma !
Matthias Flick
Nadine Frenk
Herbert Rudolf à la dérive lors d’un heat

Andrew Appleton
Theo di Palma ( FR ) et Neville Tatum ( GB )
Départ du heat 1

Heat 2 : Jannick de Jong ( NL ) en wheeling !
La Hollande l’autre pays du … Longtrack !
Cocorico : Le side de Vincent Tocheport et Vincent Bertoneche
Simili jante à bâton pour les Français !
Marco Hundsrucker et Nicole Balz
Nadine Frenk

Ich bin nummer 84 !
Stefan Katt
Karel Kadlec
Jannick de Jong ( NL )
Corina Günthör

Jannick de Jong ( NL ) en recherche de vitesse
Glen Phillips ( GB )

Au détour d’une des allées des paddocks je suis tombé nez à nez sur une fine lame du speedway et du longtrack mondial, le tchèque Ales Dryml . Je me suis présenté en lui indiquant que je venais de France. Nous avons pu échanger quelques mots durant quelques minutes. Il m’a confirmé sa venue en France (dans le sud…) pour les prochaines courses de longtracks. Lui ayant indiqué que mes préférences allaient plus vers le speedway que le Longtrack, Ales m’a répondu qu’il trouvait le pilotage en speedway beaucoup technique qu’en longtrack.  Une mention spéciale pour les pilotes de side-car : plonger à 10 cm du sol dans une courbe baignée par un nuage dense de poussière à pleine vitesse requiert un certain cran !…

Ales Dryml ( CZ )
Ales Dryml ( CZ )

Richard Wolff( CZ ) et Ales Dryml ( CZ )
Richard Wolff ( CZ )
Waouuuuu ! Smolinski !

Et pour les plus anciens fans, la minute nostalgie :

Un bloc de legende : le GR 500 de Don Godden !

Détail d’une pompe à huile d’un ancien bloc Jawa

Divine vision : the Father , the Sond and the Holly spirit of Speedway !

World Cup Qualification Round 1 Herxheim ( Germany ) April 22 th , 2012

Rien de tel qu’un bon bain de boue pour soulager les rhumatismes, apporter un bienêtre et retrouver la peau de vos vingt ans ! Cette année à Herxheim ( Allemagne ) , la boue a apporté l’un des meilleurs bienfaits pour le Team Germany : une belle victoire arrachée par les Fab Four Allemands ( Smolinski , Kroner , Dilger et Woelbert ) sur le dernier heat !

Cela faisait une semaine que je guettais, jour après jour, les sites météos. Pas de doute possible le 22 Avril dernier devait être des plus humide… je suis arrivé très tôt dimanche matin à Herxheim. Visiblement, nombres de pilotes ayant participés la veille à la course comptant pour le championnat Allemand dormaient encore dans les camping-cars stationnés le long du circuit d’Herxheim.

La gadoue , la gadoue ….

C’est le pilote Lukas Ziegler alias Luci, alias Rote Kerze ( la bougie rouge ! ) qui est venu m’accueillir. Il m’a annoncé de suite que les nouvelles n’étaient pas très bonnes : les fortes pluies de la veille ont dégradé la piste de speedway. De plus,  la course de samedi a été arrêté dès le cinquième heat. Quelques pilotes s’étant au passage  » gaufrés  » dans cette pataugeoire. Nous nous renseignons auprès des teams managers et des officiels de la FIM : la séance d’essais prévue pour l’ensemble des équipes internationales est annulée ! Toutes ces nouvelles ne sont pas bonnes, nous espérons seulement que la piste sera suffisamment balayée par le vent ( sans pluie ) pour sécher au maximum cette éponge géante.

des crocos Finlandais de Lahti

J’en profite pour dire bonjour à Frank Ziegler et au président ( FIM ) de cette course , le Hongrois Istvan Darago. J’échange quelques mots avec Istvan ( en Hongrois…. ) . Cela me fait énormément plaisir d’évoquer avec Mr Darago mes souvenirs de courses sur la piste de Miskolc dont il est originaire. Oui Istvan, je viendrais voir de nouveau une course à Miskolc , c’est promis !

Je discute avec Valentin Grobauer et avec Mr et Mme Grobauer. Je suis très content de les voir. J’allais oublier , la présence de Horst , le tuner de Valentin est aussi présent.

Team Finlande et de Lettonie
Team Germany : K Woelbert , T Kroner , M Dilger , M Smolinski et R Schäfer ( Team Manager )

En attendant la décision des officiels de la FIM quant au report possible de cette course, je me dirige vers les paddocks pour rencontrer les différents teams présent ce jour : à savoir les teams de Lettonie , Finlande , France et Allemande.

Viva Latvija !
Machine Lettone
Paddocks Lettons
Team Finlande

Pas vraiment de la tarte ( ou une part de Forêt Noire en Allemagne ! ) cette journée pour le Team Germany : les 4 pilotes Allemands doivent compter sur la présence de pilotes Lettons comme Kjastas Puodzuks jeune pilote originaire de Daugavpils et pilote du club éponyme , Maksims Bogdanovs pilote évoluant cette année chez les Polonais des Lotos Wybrzeze de Gdansk ou encore de Andrej Lebedev pilote des Daugavpils… ou des pilotes Finlandais se trouvant à quelques metres des pilotes Lettons.

J’avais déjà rencontré les Finlandais U21 l’an dernier à Diedenbergen lors de la demi-finale du championnat du monde par équipe U21. J’ai toujours un peu de mal à saisir les pilotes Finlandais de Speedway. La Finlande sans être un très grand pays du Speedway est souvent présente à la World Cup ( se plaçant souvent 2 aux manches qualificatives ou se classant dans les 7 ou 8 ieme places aux différentes World Cup ). Je trouve ceci pas mal du tout pour une nation somme toute modeste dans le Speedway. Il faut dire que la Finlande cache quelques pépites :  avec par exemple Joonas Kylmäkorpi double champion du monde de Longtrack ( 2010 et 2011 ) non retenu pour la course d’Herxheim en raison d’une mauvaise chute il y a quelques semaines ou de Timo Lahti , évoluant cette année en Elite League à Eastbourne ( Angleterre ) ou encore de Tero Aarnio pilote émérite depuis quelques années chez les Scorpions de Scunthorpe ( Angleterre ).

Le Finlandais Tero Aarnio
United Nation of Speedway…
Jari Mäkinen , champion U21 de Finlande 2007 et pilote chez les Leicester Lions ( Angleterre ) en 2012.
Croco de Timo Lahti

Entre les paddocks des Lettons et des Finlandais, je découvre les pilotes et les machines du team…. FRANCE !… Cocoricooooo ! C’est la première fois que j’ai le plaisir de rencontrer des pilotes Français de Speedway.

Jacques à dit : fermez les yeux !
Cocorico !

Sont montés pour cette course , les frangins français du schiste : Stéphane et Mathieu Tresarrieu , David Bellego et Xavier Muratet. Ils ont plutôt fier allure nos froggies dans ces combinaisons bleues , blanches et rouges sur lesquelles on retrouve le dessin d’un coq rageur ! David , Xavier , Mathieu, Stéphane et Laurent le Team manager sont très sympas. J’ai pu évoquer avec David et Mathieu leurs carrières en Angleterre. Chapeau messieurs ! Évoluer en Angleterre c’est déjà rare mais évoluer chez nos amis Britanniques en étant Français c’est fort, très fort !… J’espère que Xavier sera le troisième mousquetaire à même de glisser en terre anglaise dans le futur !…

Mathieu Tresarrieu
Disques d’embrayage de Xavier Muratet
Paddock France : le team manager Laurent Sambarrey veille au grain !
David Bellego

Face à ces 3 équipes, une solide équipe Allemande managée par René Schäfer. René a convoqué du « lourd » pour cette course : Smolinski ( pilote chez les Brummies en Angleterre ) , Woelbert ( évoluant chez les Kings Lynn et en Pologne ) , Dilger ( évoluant chez les Redcar en Angleterre ) et de Kroner ( pilote en Pologne ). Sur le papier , cette équipe est taillée pour envoyer du « bois » sur une piste de Speedway.

German Team muss heute gewinnen !
Machine de Max Dilger
Chauffe des machines de Tobias Kroner
Machine de Kevin Woelbert
Kevin Woelbert chauffe ses machines
Machine de Martin Smolinski
Tobias Kroner et Kevin Woelbert

La course s’est déroulée dans des conditions très difficiles. Les pilotes des 4 nations ont dû se battre contre un véritable Golem ce Dimanche : la piste s’étant transformée en un champ de boue après les nombreuses averses tombées les jours précédents. A cela s’ajoute la singularité de la piste de Speedway d’Herxheim : une longueur très courte avec deux virages très étroits….

Départ du Heat 1 , hoops petit faux départ…
un remake proposé par Stéphane Tresarrieu : Singing in the rain !

Après la pluie , le beau temps !

Durant les premiers heats , les équipes Finlandaises et Allemandes se sont disputés les places à 3 points et 2 points jusqu’à ce que cette énorme masse nuageuse ne vienne déverser des tonnes d’eau sur la piste contraignant les commissaires de courses à stopper les heats.

Letton , Finlandais , Allemand ou Français ? Letton !

A ce moment, j’ai vu le team Finlande fébrile : talonnant les Allemands d’un seul point, une décision des commissaires de stopper la course prématurément, aurait donné une victoire aux Allemands. Une demi-heure plus tard, l’astre d’or est enfin apparu, permettant ainsi la reprise des heats.

Un Finlandais gagnant un heat sous les yeux du Team manager Finlandais

Curieusement, ce sont les Lettons qui sont venus redonner du fil à retordre à l’équipe Allemande. Il faut croire que ces rayons de soleil on recharger les accus des pilotes Français : Mathieu et David ont décroché deux victoires aux quatorzième et quinzième heat…

Inquiétude chez les Finlandais

Interview du Finlandais Juha Hautamäki ( champion de Finlande 2005 , 2007 , 2008 )
Timo Lahti

Machine de Stéphane Tresarrieu au retour d’un heat
Le Letton Lebedev
Machine Lettone
Les Lettons reviennent très fort à mi course !
Timo Lahti , team Manager Finlandais , Tero Aarnio
Xavier Muratet au retour d’un heat
Le Letton Lebedev

Hope and Glory !
Timo Lahti + team manager Finlandais
Stéphane Tresarrieu

Coaching…
These boots are made for….Speedway !
David Bellego
Mathieu au retour d’un heat

Il a fallu attendre le dernier heat pour connaitre le team vainqueur : Lettons et Allemands ayant terminés avec un seul petit point d’écart ! Ce sont les deux points de l’Allemand Martin Smolinski dans le tout dernier heat qui lèveront le suspens : l’Allemagne est de retour en World Cup pour cette année 2012 !

Les 2 points de la victoire !

Résultat des courses : Allemagne ( 37 points ) , Lettonie ( 36 points ) , Finlande ( 29 points ) , France ( 16 points ).

Échange entre un Fan et M Smolinski !

René Schäfer , boss du team Germany
Cimetière des Éléphants ?

Prochaine étape pour le Team Germany , Kings Lynn en Angleterre en juillet prochain pour un match qui s’annonce très chaud : les Allemands devront se mesurer aux équipes Anglaise , Australienne et Tchèque… Relisez ci-dessus dans quels clubs 3 des 4 pilotes Allemands évoluent en 2012 et vous comprendrez à quel point la prochaine course à Kings Lynn risque d’être passionnante à suivre !…