Le club de Diedenbergen a proposé ce weekend, sa première journée d’entrainement libre. En échange de quelques euros, les férus de speedway comme les pilotes pros purent venir s’entrainer. Malgré une température avoisinant les cinq degrés le matin, une vingtaine de pilotes sont venus chasser le sable rouge de Diedenbergen. A mon arrivée, j’ai remarqué la présence des fourgons des teams Spiller et Dilger. Je prends des nouvelles de Daniel et Ethan Spiller en discutant avec Graham et Kim, leurs parents. Daniel Spiller et Ethan ont bien progressé depuis un an. Daniel (vainqueur du gold trophy 250cc en 2013), a été sollicité par plusieurs clubs de première ligue anglaise. Ethan, du haut de ses 14 ans, a délaissé les 250cc de 45 chevaux pour commencer depuis quelques mois son apprentissage des machines de « grands » : 500cc pour environ 80 chevaux…
Le bruit qui court…
J’échange quelques mots avec Graham et le pilote Max Dilger au sujet des nouveaux échappements imposés par la nouvelle réglementation de la FIM. Les Spiller et Max ont durant un entrainement en Croatie il y a quelques jours, essayé les nouveaux échappements King. Le jugement est sans appel : le nouveaux King permet un pilotage plus aisé. En sortie de courbe lors d’une reprise subite de grip, l’écoulement plus fluide de la veine gazeuse dans l’échappement permet d’atténuer certains a coups. Et le son dans tout ça ? Avec bonheur, ces nouveaux King n’étouffent pas le son grave des berlingots tournant au méthanol tout en étant conforme aux réglementations FIM.
Max la menace ?
Max Dilger est venu à Diedenbergen pour parachever sa préparation. Ce pilote qui fut l’un des cadres de l’équipe nationale allemande de speedway a décroché cette année une place en seconde division polonaise avec le club de Lublin. Il sera aussi l’un des cadres de la nouvelle équipe des DMV White Tigers allemande. J’ai souvent croisé Max sur différents circuits en Allemagne ainsi qu’en Angleterre pourtant, j’ai été impressionné par les entrainements de Max ce weekend. Dynamique, juché sur une machine tournant fort, il a explosé la piste. Cela laisse présager de belles manches cette année en Pologne et en Allemagne avec les DMV White Tigers.
Bernd Diener
Diedenbergen a eu la bonne surprise d’accueil une légende du longtrack allemand. Bernd Diener le vice champion du monde 1996 est venu s’enfiler quelques tours de piste. Malgré son gilet (airbag) lui donnant un petit air de retraité paisible, Monsieur Bernd s’est livré à une véritable démonstration. J’ai rarement vu tourner un pilote aussi rapidement sur la piste de Diedenbergen. Les quelques amateurs de speedway ont pu apprécier l’immense expérience de ce pilote dans les sorties de courbes lorsque sa machine se cabrait.
Parmi les autres pilotes de cette journée : Michel Hofmann, Marcel Dachs et le jeune Mike Jacopetti.
Le grand Jacques souhaitait pour son dernier repas, voir ses frères, ses chiens, ses chats et le bord de la mer… Pour clôturer cette saison 2014 j’ai souhaité pour ma dernière course voir mes frérots pilotes, mécaniciens, bénévoles du club d’Herxheim. Ce club de Rhénanie Palatinat situé à quelques kilomètres de la frontière française, organise chaque année l’un des plus gros évènements du « drift » en Allemagne avec 17000 spectateurs : la course de longtrack de l’ascension, la Christi Himmelfahrt. Temple du longtrack, ce club abrite une singulière piste de speedway.
Dépourvue de palissade (étant à l’intérieur de la piste de longtrack), elle a une longueur relativement restreinte pour une piste de speedway avec 283 mètres . Ce sont ses caractéristiques qui en font une piste intéressante. Elle demande aux pilotes de la finesse et de la jugeote. Nombre de pilotes sont tombés dans l’un des chausse-trappes d’Herxheim lors de la ½ finale des championnats d’Europe U21 en se retrouvant dans les verts pâturages…
Comme souvent à l’approche de l’automne, les prévisions pluvieuses blessent mon cœur d’une langueur monotone… Parti de la ville natale de Verlaine sous une pluie, j’ai hésité durant quelques kilomètres à rebrousser chemin tant de menaçant nuages perchés m’observaient. Heureusement, la passion l’a emporté sur la raison. En arrivant aux alentours de Strasbourg, le bleu du ciel m’a indiqué que j’avais fait le bon choix.
Bon anniversaire BB
Direction le Rhin. Belle Bundesrepublik, combien de fois ai-je fait des allers retours entre les deux rives de ton Rhin ? Las, seules les ronrons léthargiques des diesels des bateliers résonneront dans mes tympans en traversant le ruban rhénan. Point de Blonde Brigitte aux nattes repliées, rien de ce genre sur ce Rhin: mon songe de Brigitte s’est brisé comme un de ses éclat de rire…. J’ai toujours adoré cette Grande Région. Délimitée par le Rhin, la Sarre, la Meuse et la Moselle, et s’étalant en France, Allemagne, Luxembourg et Belgique, elle m’a toujours été une source de découvertes passionnantes…
Huitième manche pour la Speedway Team Cup. Se sont réunis les clubs d’ Herxheim, Berghaupten, Diedenbergen et Neuenknick. En l’absence de l’anglais Robert Lambert, les aigles de Forêt-Noire n’ont pu déjouer les plans de l’équipe ultra dominatrice d’Herxheim.
Tobi Kroner, les frères Riss et Lukas Fienhage (250cc) ont récolté 46 points. Les Pilotes d’Herxheim on certainement du briser le moral de quelques pilotes : Tobi Kroner (14 points), Erik Riss (14 points) ou Mark Riss (13 points) ont marqué individuellement, quasiment autant de point que la totalité des points de l’équipe de Diedenbergen (16 points) ou de Neuenknick (11 points). Les Black Forest Eagles monteront sur la deuxième marche du podium avec 38 points.
Mère nature a daigné retirer pour ce weekend de mars, la blanche couverture recouvrant la piste de Diedenbergen depuis quelques semaines permettant aux sympathiques membres du club d’ouvrir la saison 2013 de speedway par une journée d’entrainement. Ces journées d’entrainement, ouvertes aux pros comme aux amateurs se déroulent dans une ambiance conviviale : les pilotes se retrouvent, échangent leurs points de vues, plaisantent et bien sûr reprennent leurs marques après quatre ou cinq mois sans avoir montés sur leurs machines. A l’instar du premier mouvement du sacre du printemps de Stravinski, cette journée a démarré doucement. Les machines sont déchargées des vans posément puis lentement les meccanos s’affairent sur ces taureaux de combats encore engourdis par ces mois d’inactivités. Les vidanges des moteurs, réglages de carbu, vérification des disques d’embrayages, et gonflage des pneus sont effectués. Les pilotes enfilent les nouvelles combinaisons et ajustent leurs lunettes. Quelques mouvements d’assouplissements sont exécutés. Soudain, un vrombissement ponctué de ces coups de fusil caractéristique venant d’un des moteurs confirme le début des warm-up. Deuxième mouvement du Sacre du printemps : les choses s’accélèrent brusquement: adrénalines et méthanols viennent irriguer les cœurs de pilotes et des machines. Les rugissements des machines montent dans les airs tout comme les effluves acres du méthanol consumé. Les pilotes ayant enfourchés leurs ténébreuses montures, se dirigent sur l’aire d’attente se trouvant face à la piste : la saison 2013 de Speedway à Diedenbergen vient de commencer !
2013 a mal commencé pour Diedenbergen : un dramatique évènement est venu dans les derniers jours de 2012, toucher Wolfgang Ziller, président du MSC Diedenbergen bouleversant les préparatifs pour cette nouvelle saison en Buli (Bundesliga). Le club a donc décidé de se retirer du championnat de speedway Allemand pour cette année. Pour autant les membres du club ne voulant pas sevrer les fans de speedway, ont programmé en sus des dix jours d’entrainement qui raviront les pilotes amateurs, deux belles courses : un best pairs (09.06) ainsi que la finale du championnat individuel allemand U21 (08.09). En outre, Diedenbergen participera en juin à la classique course organisée par Zolder (Belgique) avec deux surprises…
Pas moins d’une vingtaine de pilotes sont venus ce samedi à Diedenbergen. Parmi ces joyeux cinglés du schiste on compte quelques grosses pointures allemandes comme Max Dilger, Richard Speiser ou Marcel Helfer. Des U21 affûtés ont fait le déplacement : les « Hofmänner » ainsi que Valentin Grobauer sont présent. Je me réjouis aussi de voir la présence de ce trio de Polonais amateurs : les tempes grisonnantes, ils s’éclatent sur la piste comme des petits fous.
Collection Hofmann été-automne 2013
Premier entrainement de la saison pour Maik et Michell. Les Hofmann ont délaissé les moteurs Jawa pour des GM (Off-C). En discutant avec Mr Hofmann des excellents starts que Michell et Maik peuvent prendre sur les pistes, j’apprends qu’ils ont pour cette année opté pour de nouveaux embrayages. Je scrute une machine : ni du NEB ni du SCANDIC-CNC. Il s’agit d’embrayage de conception et fabrication allemande : deutsche qualität made by Joachim Kugelmann !… Avec Mme Hofmann, nous discutons chiffons quelques minutes en évoquant les nouvelles tenues de Michell et Maik. Il est vrai que les anciennes tenues donnaient plus l’impression de voir des deuxièmes classes en survêtements réglementaires se rendant à l’infirmerie pour passer la visite médicale. Pour autant comme j’ai pu l’indiquer à Mme Hofmann, il était encore plus jouissif de voir Michell en «survet», envoyer du bois sur son Jawa sur les pistes et venir taper des pilotes bien étiquetés. L’objectif pour Maik et Michell durant cette journée reste la vérification du matériel ainsi qu’une première prise en main des machines en douceur.
Kyle & Brendan Unlimited Full Speedway …
L’agent Stefan Grell du contre-espionnage de Diedenbergen m’avait envoyé un câble quelques jours avant le Jour J. «Présence de deux pilotes britanniques, prévoir vitesse d’obturation rapide pour appareil photo». Effectivement, à mon arrivée, j’aperçois les deux vans provenant de la perfide Albion. Les deux agents du MI6 essayent de passer inaperçu mais avec des vans « conduite à droite » et des machines oranges « you know when you’ve been tango’d… » la mission semble compliquée… Les deux agents au service de sa majesté sont démasqués : Kyle Newman et Brendan David Johnson sont bien là. J’avais déjà rencontré Kyle l’an dernier à Zolder (Belgique) ainsi qu’à Berghaupten (Allemagne). Il m’avait impressionné à Zolder sur une piste pourtant très loin des standards britanniques. Kyle évolue en première ligue anglaise chez les Somerset Rebels depuis 2012. Ce sympathique pilote est rapide et physique. L’après-midi lorsque la piste s’est asséchée, Kyle a pu clairement démontrer sa bonne assimilation de la piste en envoyant des kilojoules dans les deux virages de la piste.
Profitant de la presence des deux britanniques, j’aborde avec eux l’un des sujets d’actualités dans le petit monde du speedway : l’autorisation octroyée par la FIM des pièces en titane dans les moteurs. Le meccano de Kyle est dubitatif au sujet de l’utilisation du titane dans la discipline du speedway. L’été dernier, Manu de chez GM en Italie m’avait indiqué alors que la FIM allait autoriser le titane et que ceci ne se ferait pas d’un simple claquement de doigt: de nombreuses heures seraient nécessaires en recherche et développement afin d’introduire des pièces en titane dans un GM. Ayant pour ma part nombre de connaissances utilisant en fabrication ce matériau (usinage, forges) et ayant lu de nombreuses pages sur ce sujet, j’en arrive à cette conclusion : le titane n’est intéressant que pour sa densité moindre face à l’acier. Ce métal a une densité à mi chemin entre l’aluminium et l’acier. Contrairement à l’image d’Épinal qui est souvent véhiculé de-ci de-là, le titane n’est pas plus résistant que certains aciers. Pire, si les traitements thermiques ou de surface sont mal maitrisés, ce matériau peu rompre plus aisément qu’un acier. A cela s’ajoute des phénomènes d’oxydation du titane en raison de l’utilisation de méthanol. Pourquoi utiliser alors le titane au sein d’un moteur ? Essentiellement utilisé pour sa moindre densité et donc moindre inertie pour les pièces en mouvements (bielle, soupape ou axe de piston), ce matériau permet des montées en régimes plus rapides. Pour autant il semble que le titane n’apporte pas grand chose de probant dans la plage d’exploitation des moteurs de speedway (entre 10 et 12000 trs/min). Point essentiel, le titane est beaucoup plus onéreux que l’acier…
Orange pressée
Kyle est venu avec un deuxième pilote anglais : le bouillant Brendan Johnson pilote en ligue nationale anglaise avec les Coventry Storm. Brendan a traversé la Manche pour venir s’entrainer à Diedenbergen. Il a emmené avec lui cet humour britannique que j’affectionne tant : Évoquant avec le père (?) de Kyle, une possibilité de voir un jour un GP à Paris (Le père de Kyle étant beaucoup plus optimiste que moi sur ce sujet), je lui indique que seul le prix plus bas de la pinte de stout pourrait peut-être décider les britishs de débarquer à Lutèce. Autre avantage de Paris, l’absence de «last order ring». Brendan rigole avant de m’indiquer «tu sais cela fait longtemps, que cela n’existe plus. A Newcastle il y a des lieux où tu peux te rincer le gosier 24/24».
Avant de prendre le chemin de la piste, je lance à ces joyeux drilles tout en observant l’un des deux vans : «il est étrange votre van, le volant n’est pas monté du beau coté». Le mécanicien de Brendan (Père de Brendan ?) rétorque du tac au tac «non non, nous avons le volant du bon côté, c’est vous qui êtes à l’envers»… Comment une journée peut-elle mieux commencer qu’avec une belle piste en Allemagne et deux marteaux britanniques prêts à faire voler du schiste ? A la fin de cette journée d’entrainement, Jörgen AX du Msc Diedenbergen m’a demandé de le prendre en photo en compagnie de Kyle et Brendan. Tout en procédant à la mise au point de mon appareil photo, Jörgen fier comme Artaban me lance un trivial : je te présente les deux nouveaux Rockets de Diedenbergen ! « Sans déconner Jörgen, ces deux orangistes vont courir pour Diedenbergen ? ». « Ouaip, et d’ailleurs Brendan va commencer dès la prochaine course 4 teams à Zolder en Belgique ». Un Allemand indiquant à un Français que deux Anglais iront prochainement courir en Belgique… Monsieur Maurice Schumann était dans le vrai !…
Un Maximum d’essais pour Max
Les fans de speedway ont pu durant cette journée regarder Max Dilger, l’un des cadres de l’équipe allemande de speedway évoluer sur l’anneau de Diedenbergen. J’ai échangé quelques mots avec Max en le félicitant pour son contrat avec un club au Danemark. Piloter au Danemark n’est pas une mince affaire, le niveau y étant très élevé. A cela s’ajoute la confirmation de son contrat avec les Redcar bears en Angleterre pour la saison 2013. Ce n’est certainement pas un hasard si Max investit beaucoup de temps dans sa préparation en cumulant des heures d’entrainements sur différentes pistes afin de parfaire son efficience dans ses trajectoires ainsi que de peaufiner ses moteurs. Un tour de piste avec Max Dilger ? : le lien.
La dynamique du pivot Glissant
Richard Speiser a du très certainement résoudre nombre de problème de cinématique composé de liaisons de type pivot glissant tout comme il a dû glisser un grand nombre d’heures sur les pistes de speedway ou de longtrack. Richard a cette singularité d’être non seulement un pilote accomplis (vice-champion du monde de longtrack en 2010) mais aussi ingénieur en mécanique, titre obtenu il y a quelques mois après 5 ans de labeurs. Il n’est pas surprenant de savoir que Richard a réussi dans ses études. D’ailleurs cela se récent aussi dans sa façon de piloter, de s’entrainer. Ses séances sont calmes et méthodiques. Ce fut l’un des rares pilotes à continuer à lever sa main gauche pour indiquer aux autres pilotes qu’il a coupé les gaz et qu’il évolue à vitesse réduite. On devine en l’observant qu’il pilote aussi en longtrack. D’ailleurs en scrutant ses machines on retrouve de-ci de-là quelques indices : la fourche à section hexagonale ou encore la plaque support moteur du côté droit qui n’est pas habituel en speedway. Son style est somme toute « coulé » , sans brutalité , sans geste brusque de zozo , cela glisse de toute beauté.
La maison Bavaroise
Toujours fidèle au poste, Valentin Grobauer a repris depuis bientôt un mois les entrainements. La semaine dernière, la Grobauer familly s’est payée un petit trip à Gorican , piste du GP de Croatie comptant pour le champion du monde de Speedway. Veinard ! Valentin doit participer le 31 mars prochain à une course qui s’annonce des plus intéressante avec une équipe de pilotes allemands affrontant une équipe composée de pilote internationaux tels que le Tchèque Josef Franc, le Finlandais Kylmakorpi ou l’Australien Cameron Woodward. A mon grand regret le britannique Ben Barker ne sera pas de la partie. Vous souhaitez vous mettre dans la peau de Valentin durant cette journée ? Allez, un petit lien vous propulsant sur la piste de Diedenbergen…
Dupont et Dupond
Malheureusement je n’ai pas eu le temps de discuter très longtemps avec la famille Riss présente ce jour à Diedenbergen. J’ai toujours autant de mal à distinguer les deux frangins Riss : est-ce Erik ou Mark que j’ai vu sur la piste ? En me creusant la tête, il me semble qu’il s’agit de Mark. Pourtant les différences sont faciles à trouver : Erik a une machine blanche et noire ainsi qu’une combinaison noire et blanche alors que Mark a une machine noire et blanche avec une combinaison blanche et noire à moins que cela soit le contraire…un vrai damier cette histoire, le damier des victoires ! Plutôt curieuse sa position sur sa machine durant cette journée, Mark semble chercher ses marques ( le jeu de mot est offert, c’est pour moi…). Pas d’inquiétudes à avoir, avec des débuts prometteurs en U21 l’an dernier, Erik (Vice-champion d’Allemagne en 2012 !…) et Mark seront bien présent cette année.
Code Quantum
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai croisé Michael Härtel sur les pistes de Diedenbergen ou de Berghaupten. Frêle et de nature réservé, voire très réservé ce gamin est des plus précoce : à tout juste quinze ans il arrive à tenir tête à des jeunes loups de vingt ans. Sur la piste il faut bien avouer qu’il est impressionnant .J’ai vu certains pilotes pros l’observer quelque peu interloqué. Sur les départs, Härtel (powered by Robert Barth, quatre fois champion du monde de longtrack..) est catapulté sur moins de dix mètres avant de se placer dans les courbes à fond les ballons. A force de prendre de la vitesse sur les pistes ce gamin finira par faire du « speedway quantique » : en déformant l’espace-temps il finira bien par arriver avant d’être parti…
Un Tigre dans le berlingot
L’un des pilotes m’ayant le plus impressionné durant cette journée fut sans hésitation Marcel Helfer (venu avec son frangin Denis). Marcel qui vient de quitter le jardin des U21 en culotte courte l’an dernier de la plus belle manière ( champion U21 2012), fait partie des quatre allemands évoluant en Angleterre. Il va en 2013, attaquer sa deuxième année chez les Monarchs d’Edinburgh. Il n’est pas étonnant de savoir que nos amis écossais on repéré Marcel. Samedi dernier, Marcel n’est pas venu sur la piste de Diedenbergen pour beurrer des sandwichs. Très sérieux, il a tourné de nombreuses fois, à la recherche de trajectoires de plus en plus aiguisées. Marcel a un tres joli et efficace style en courbe.
Pour terminer, un petit message personnel à Brendan et son meccano (son papa ?) : « Hey you ! Don’t watch that, watch this. This is the heavy-heavy monster sound of… Speedway !… One Drift Beyond !… »